Les clés de la performance : combiner confiance et contrôle

Je rencontre souvent des managers qui opposent ces deux principes : moins on a confiance en ses partenaires (collaborateurs, subalternes, […]

Je rencontre souvent des managers qui opposent ces deux principes : moins on a confiance en ses partenaires (collaborateurs, subalternes, sous-traitants), plus il est nécessaire de fixer des moyens de contrôle de leur travail.
Je veux les deux : la confiance, parce qu’en équipe c’est une clé de la performance, et le contrôle, parce que c’est une clé de la qualité.

Une équipe agile que j’accompagne vient de prouver qu’on peut conjuguer les deux.
En agile, on dit : le responsable produit doit valider chaque fonctionnalité après une recette. Seulement, dans cette team, la responsable produit est trop occupée par d’autres tâches. C’est un projet top visibilité, et elle est accaparée par le public relation.
Les développeurs ont donc établi une convention : chaque fonctionnalité subit une vérification croisée. L’un développe, un autre recette.

Après une revue rapide (la démonstration de fin d’itération), la responsable produit valide finalement la fonctionnalité, mais sans entrer dans les détails : elle s’en remet totalement à l’équipe. Belle confiance, hein ?

Et les résultats sont là : très peu de régressions, des fonctionnalités toujours nickel au moment d’être livrées, très peu de bugs découverts par la suite. La question n’était donc pas “qui contrôle ?” mais “est-ce contrôlé ?”.
En se faisant confiance et en faisant tourner les rôles, l’équipe impose au logiciel un contrôle bien plus intense que ce qu’une personne seule aurait pu faire.

Conclusion : plus de confiance permet plus de contrôle, et donc plus de qualité.

… D’ailleurs, ça me rappelle ce problème des joueurs qui trichent au dés en jeux de rôles… (à suivre)
[EDIT]
Confiance et contrôle appliqués aux jeux de rôles sur mon blog perso

Tags: Confiance, Contrôle, Recette, Validation