Je déstructure et j’ouvre

Ca fait maintenant quelques mois que j’ai pas écrit sur ce blog ; le Plouf aimant ce silence, je me suis décidé […]

Ca fait maintenant quelques mois que j’ai pas écrit sur ce blog ; le Plouf aimant ce silence, je me suis décidé à trancher : reprendre le blog ou le tuer.

Comme les choses avancent du côté Rotaract France, serait-ce simplement un problème de temps pour écrire ? Ne tergiversons pas, j’ai bien senti que je bloquais. J’ai donc cherché les freins qui me gênaient.

1er Frein : j’écris en anglais.

Ce n’est pas ma langue naturelle, mais je peux “dérouler ma pensée” en anglais de manière assez fluide (quelques séries en VO pour rester chaud, etc.). Mais je peux faire tous les efforts du monde, écrire un article me prends peut-être 5 fois plus de temps qu’en français. J’ai mis du temps à comprendre pourquoi, en fait c’est assez subtil : écrire sur un blog, c’est avant tout réduire ses exigences de qualité ; plutôt que viser une qualité éditoriale trop haute (c’est mon genre), il faut écrire ce qu’on a dès qu’on l’a et que c’est lisible. Seulement, au contraire de la langue de Molière, j’ai un jugement très vague de la qualité de ce que j’obtiens dans la langue de Shakespear, au point que je suis capable de laisser passer un texte d’une qualité vraiment trop basse (pour mon ego).

Concrètement, je passe beaucoup de temps à raffiner mes articles pour être sûr d’avoir la qualité minimale ; et bien sûr retoucher un article dans cette langue m’est aussi beaucoup plus difficile que d’écrire le premier jet.

Donc, c’est décidé

  • je vais écrire des articles en français, pour conserver un rythme. Ensuite (peut-être) les traduire a posteriori ou les faire traduire (c’est le cas pour cet article). Tant pis pour mes amis étrangers dont l’avis m’intéresse au plus haut point, but let’s face it : j’ai eu beaucoup plus d’échanges en direct lors des rencontres internationales que via ce blog. Je fais donc le choix de passer l’anglais en option.

2e Frein : je suis un peu à l’étroit dans le sujet

Ca devient difficile de raconter des réflexions qui ont maintenant un an alors que depuis beaucoup de choses ont évolué. Heureusement, j’ai franchi la partie «narrative» et la suite peut être «décousue», et surtout au présent.

La contremesure est simple face à ce carcan : déstructurer, ouvrir.

  • Déstructurer mes réflexions sur le Rotaract France : écrire au présent, et lâcher des articles. Je terminerai la conclusion de mon analyse de notre  précédente… plus tard, mais j’ai d’abord besoin de me raccrocher dans le présent. J’ai PLEIN de choses à raconter sur ce que je vis au Rotaract, pas forcément dans le fil rouge de départ.
  • Ouvrir la thématique du blog : je ne vais plus me limiter au sujet du Rotaract, mais en profiter pour écrire sur d’autres thèmes lorsqu’ils me tiennent à coeur. Ce site devient un blog sur «mes» quêtes, au pluriel. Pour commencer : refaire émerger l’humain dans les organisations informatiques, et comment… vaincre le Plouf.
  • Ouvrir à d’autres supports : j’ai envie d’utiliser d’autres moyens, mon Iphone, des dessins, bref, des vecteurs que j’aime un peu plus que les traitements de texte.
  • Déstructurer la charte graphique : je m’en offre une nouvelle, sur 3 colonnes, et cet espace horizontal me fait le plus grand bien. Je suis pas sûr qu’elle soit plus belle, mais tant mieux : l’esthétique, ça me motive, mais si c’est moins beau, ça m’autorise à me lâcher (je nierai toute responsabilité en cas d’interprétation de cette dernière phrase 🙂 ).

On verra maintenant ce qui se passe…

Cette réflexion ne s’est pas faite toute seule : un grand merci à Audrey de Blue Marguerite pour son analyse et son questionnement éclairés.

Tags: duquesnay.fr




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