J’ai trouvé un appart à acheter en 1 mois

L’idée d’acheter un appart me trottait dans la tete depuis 2-3 ans maintenant, et je m’en faisais tout une montagne. […]

L’idée d’acheter un appart me trottait dans la tete depuis 2-3 ans maintenant, et je m’en faisais tout une montagne. Peu d’offres, la vision d’une course infernale pour trouver un truc potable, et j’allais investir une somme dépassant l’entendement. C’est mon premier appart, autant dire que je n’y connaissais rien, et je ne savais pas ce que je voulais.

Pourtant, ce fut un de mes projets les plus facile de l’année 2011 : j’ai trouvé l’appart en 1 mosi de recherches, et je n’ai fait qu’une seule visite. The secret : je suis passé par une agence de chasseurs d’appart : Homelike Home.

 

Etant moi-même dans le conseil, j’avais vite capté que j’avais besoin d’être accompagné dans la démarche : je débute, je ne sais pas comment faire, j’ai besoin d’être confronté pour comprendre ce que je veux et quels compromis je suis prêt à faire. . Les publicités émissions de chasseurs d’appartement m’avaient fait reconnaitre les comportements de conseil que je recherchais ; j’ai vérifié sur le web, beaucoup de gens en étaient satisfaits. Oui, il existe des agents immobiliers qui sont du coté des acheteurs vendeurs.

 

Comment ça s’est passé, et qu’est-ce que j’ai apprécié au cours de la démarche ?

 

En cherchant sur Google, je suis tombé sur Homelike Home ; my godness, une agence immobilière avec un vrai blog qui parle à la première personne ! Je trouve un post sur leur pire client de l’année ; ok, ça m’intéresse, il faut être assez intègre pour oser raconter ça (le client est anonymisé, bien sûr). Bref, des passionnées qui bloguent, tout ça parle mon langage. En plus, il se trouve que c’est un cabinet féminin -cf le style la charte visuelle-, et ce n’est pas un secret : à choisir, je préfère les femmes.

J’ai donc pris contact avec l’agence en Novembre 2011, et j’ai été reçu rapidement. Objectif du premier rendez-vous : se renifler, et si ça colle, établir un premier cahier des charges. J’ai rencontré Lara, une des deux boss de l’agence : très bon contact, un relationnel absolument cohérent avec le ton du blog, tout comme le petit bureau cosy et assez “girly”, incrusté quelque part aux environs du métro Bourse. Ca a l’air anecdotique, mais rencontrer des gens qui ont le même style culturel que soi, ça rassure.

La suite, c’est une interview autour d’un café whatelse : on discute de ce que je veux, mon projet, l’état du marché, etc. Dès ce premier RV, les quelques conseils m’ont permis de formaliser mes critères de recherche -découvrir que j’en avais, en fait- et de la blinde que ça risquait de coûter -connaissant l’enveloppe, je pouvais commencer à démarcher les banques. Je dis “découvrir mes critères”, parce qu’en discutant, j’ai découvert que tout le monde ne recherche pas comme moi une “ambiance de quartier sans parti pris sur la localisation”, ni un “2 ou 3 pièces calme et lumineux”. Apparemment, certains veulent aussi des appartements donnant au nord, sur une rue en particulier, et vibrant du bruit de Paris. C’est pas mon cas, mais au moins je sais quel sont les éléments structurant de ma recherche si je décidais finalement de chercher par moi-même.

Pris par une mission intense, j’ai laissé s’écouler quelques mois avant de déclencher la recherche.

Fin mars, donc, reprise de contact et rendez-vous avec HLH pour signer leur license to kill : le mandat de recherche. Le deal est simple : l’agence a un contrat d’exclusivité, les “chasseresses” cherchent pour moi pendant 3 mois, et toucheront sur la vente si je signe une promesse durant cette période -une facture d’agence immobilière tout à fait classique. Pour bien comprendre la notion d’exclusivité,  même si c’est moi qui trouve un bien, l’agence touchera quand même. Le mot d’ordre est donc : ne rien faire, simplement me tenir prêt à réagir rapidement si un appart m’intéresse. Moi qui voulais déléguer, bingo.

Un mot sur l’équipe d’HLH. Ce n’est pas Lara mais une nouvelle collaboratrice, Audrey, qui a fait les recherches. Comment, me dis-je, on me fourgue une nouvelle ? Renseignement pris, voici le profil de la “nouvelle” : à titre de loisirs, elle parcourt Paris à la recherche de petits trésors architecturaux à photographier, et colle tout ça dans un blog ici : EtSiOnSePromenaitAParis.com. Je récapitule : elle cherche des trésors architecturaux ET elle cherche mon appart. Elle parcourt les rues de Paris pour le plaisir. Je n’aurais jamais imaginé avoir affaire à quelqu’un de ce profil ; on est loin des agents immobiliers BTS-Vente-cravate-baratin que j’ai rencontré au cours de ma vie de locataire.

Passons à la recherche proprement dite. HLH parle mon langage, le RSS : l’agence alimente un blog privé sur laquelle elle me tient informé de la traque. A chaque visite, photos de l’appart et de sa rue, analyse avantages/désavantages, comparaison vis-à-vis de mes critères, plans. Et hop, dans mon flux RSS. (je suis notifié par mail, par ailleurs, vu la réactivité). Pendant ce temps, moi je reste à jouer à la XBox dans mon canapé. Bonus, je partage les liens avec ma famille pour discuter des appartements proposés. Je sais qu’Audrey a aussi visité plusieurs biens qui ne correspondaient pas, mais j’en ai pas entendu parler.

Au bout de 3 semaines, 4 apparts proches de mes critères avaient été trouvés. J’ai kiffé le 4e, les filles m’ont demandé “on visite ?”, et je suis passé voir dans la soirée (elles m’avaient briefé sur la réactivité nécessaire pour acheter à Paris). Bonne surprise sur place : les photos et le blog avaient bien restitué l’appart, c’était tout à fait conforme à l’idée que je m’en était fait, j’ai dit “go”.

Trouver un appart : done.

La suite n’a pas été plus fatiguante. L’appart avait été déniché auprès d’un particulier, par définition moins “pro” qu’une agence. Je pense que le fait d’avoir eu affaire à une professionnelle structurant la démarche et pouvant enchaîner très vite les étapes a beaucoup facilité le “verrouillage” du vendeur : pour lui aussi, ça se passait clé en main. Audrey s’est chargé de revenir dès le lendemain pour les papiers, demander des justificatifs dont j’ignorais l’existence, et ma proposition fut transmise dans la foulée (conseillé par HLH pour le prix jouable). Pendant ce temps, j’étais au boulot sur ma nouvelle mission et je ne perturbais pas mon client.

Pour l’acte de vente proprement dit, déroulement classique, plus d’intervention nécessaire de Homelike Home. Oh, et côté finance, tant qu’à déléguer, je suis passé par Crédit Domus, un courtier en prêt qu’on m’avait recommandé (je recommande à mon tour).

Bref, j’ai trouvé un appart en 1 mois. Le projet le plus facile de l’année, vous dis-je.

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