Confiance et contrôle, application aux jeux de rôles
Je relatais ailleurs comment, paradoxalement, une équipe avait amené plus contrôle sur son travail en se faisant confiance. Ca me fait penser […]
Je relatais ailleurs comment, paradoxalement, une équipe avait amené plus contrôle sur son travail en se faisant confiance.
Ca me fait penser à une pratique que nous avons instauré autour de notre table de jeux de rôles pour vérifier que personne ne triche au dés.
Je ne sais plus si j’ai déjà parlé des tricheurs dans les communautés de joueurs, mais ce n’est pas un phénomène rare. Et c’est parfois une plaie. Ils ne l’avoueront jamais pour eux-mêmes, et comme ce sont des amis, les confronter pourrait créer une crise. Donc on a cet espèce de consensus : personne ne triche, mais on contrôle les jets de dés.
Traditionnellement, la tâche de contrôle incombe au maître de jeu : “tu jettes tes dés quand je regarde”. Mais le MJ, pendant la partie, il est généralement débordé, alors les joueurs l’attendent, souvent. Et d’ailleurs, pourquoi ce serait seulement à lui de contrôler ? Tous les joueurs sont embêtés lorsqu’un joueur triche au dés ! Il déséquilibre la partie, s’accapare les réussites, c’est chiant pour tout le monde. Si vous avez déjà essayé de jouer avec un gars qui “réussit” 8 fois sur 10 des jets à 30% de chance, vous comprenez comme c’est pesant.
Chez nous, les joueurs sont chargés de se contrôler entre eux. La responsabilité partagée est posée : on ne triche pas, mais comme la tentation peut être grande, tout le monde contrôle tout le monde. Entre amis.
Quant au maître de jeu, il se focalise sur son rôle : animer un beau scénario.
Même conclusion que dans des articles précédents : on joue ensemble.
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Edit : lien vers l’article “Confiance et contrôle” sur Agile après l’école, mon blog sur l’agile
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