Principe du blog

L’auteur

Je m’appelle Guillaume. Je suis coach agile : j’apprends Ă  des Ă©quipes ou des organisations dĂ©velopper des logiciels en adoptant des pratiques agile (issues de Scrum, XP, Lean software, etc). Je les forme, je les accompagne au quotidien, puis un peu moins, puis elles n’ont plus besoin de moi ; ensuite, c’est moi qui les observe pour apprendre.

L’agile aprĂšs l’école

Chaque jour ou presque, on me pose une question qui dĂ©passe la pratique “scolaire” de l’agile (celle qu’on apprend en 2 jours de formation). Les dĂ©tails mĂ©connus, mal compris, les subtilitĂ©s dues au contexte, et aussi les pratiques avancĂ©es : c’est ce que j’appelle l’agile aprĂšs l’école.

Le blog

Avec l’expĂ©rience, j’ai accumulĂ© des rĂ©ponses toutes prĂȘtes Ă  un certain nombre de ces questions, mais souvent ce n’est pas le cas. Je rĂ©flĂ©chis avec les Ă©quipes, je me tourne vers mes confrĂšres agilistes, je cherche dans mes expĂ©riences passĂ©es, je me creuse la tĂȘte ; bref je tĂąche de fabriquer une rĂ©ponse. C’est autant un apprentissage pour moi que pour mes clients, c’est lĂ  que ça devient passionnant.

Le principe de ce blog, c’est de partager ces apprentissages.


From faith to trust : the Moonwalker effect

Do you believe that someone walked on the Moon ? I do not believe it : I trust that as a fact.

Four years back, my company held the first prestigious IT event of a serie (USI). The closing keynote speaker was Neil Armstrong, the man who did the first step on the moon on year 1969. Repose in peace, Neil. His talk was a moment of pure emotion, all of us emotional to tears in front of the greatest adventurer ever, and the guy was as impressed as us of being here, in a small attendance. A hero to all of us, with all the kindness and humility you could hope for.

About the substance of the speach, you probably heard some people saying a group of men or women can catch the moon if they want to ? Armstrong did not tell it : he testified on it. Breakthrough in my mind.

 

Before seeing him, the fact that someone walked on the moon was theoretical. I had to believe it, that was a matter of faith. A faith in the american government honesty, for example, a faith that a fake would have been called after so many years. Some still not believe it, and who can blame them ? Do any of us get on the moon ? Armstrong says he did. And as of now, to me and to all people that met him, it’s a matter of trust. Was he telling the truth ? Do I trust this guy ? I do. I even took the opportunity to raise him a question (how does the moon ground feel ?), and got an unprepared answer (5cm of dust, then hard rock ; the flag was sustained by stones, could not be hammered into the ground).

You know the first time you look at the ground from really high, like in a plane, and the earth look curved ? It’s an epiphany, your perception brings body to a theory : yes, Earth is round, it’s a planet. The same epiphany, bigger, happened to me back there. In my mind, many ideas became like practical facts in a snap, and I realize before that they were just belief, even when led by science experimentations or my own observations.

Now I trust Neil that :

  • the Moon exists ! it’s not a picture in the sky, it’s a real satellite of our planet. I’ve seen the guy’s feet that touched the moon ground.
  • mankind was able to build a ship, something not far from a washing machine, as I’ve found an old apollo capsule I saw once, but airproof enough to have men wonder in the space until they reach the moon. Absolutely crazy.

I remember someone asking me once about the need to attend a conference while many of its sessions were available online (the case was for USI). There’s an answer there : because you can go from believing to trusting, which is much more powerful impulse in life.

Lead me to a lesson of life tonight : if I feel a positive resonance from someone’s experience I read/watch on the web, is it enough ? If I want her discovery to really impenetrate my life, maybe I need to arrange real life meeting, getting from faith to truth about the experience she relates. May be I’ll also find that the influencer is unsure, or lying, but what if not ?

That’s my proposal for today : why not doing yourself a gift and go meet your influencers in real life ?


J’ai trouvĂ© un appart Ă  acheter en 1 mois

L’idĂ©e d’acheter un appart me trottait dans la tete depuis 2-3 ans maintenant, et je m’en faisais tout une montagne. Peu d’offres, la vision d’une course infernale pour trouver un truc potable, et j’allais investir une somme dĂ©passant l’entendement. C’est mon premier appart, autant dire que je n’y connaissais rien, et je ne savais pas ce que je voulais.

Pourtant, ce fut un de mes projets les plus facile de l’annĂ©e 2011 : j’ai trouvĂ© l’appart en 1 mosi de recherches, et je n’ai fait qu’une seule visite. The secret : je suis passĂ© par une agence de chasseurs d’appart : Homelike Home.

 

Etant moi-mĂȘme dans le conseil, j’avais vite captĂ© que j’avais besoin d’ĂȘtre accompagnĂ© dans la dĂ©marche : je dĂ©bute, je ne sais pas comment faire, j’ai besoin d’ĂȘtre confrontĂ© pour comprendre ce que je veux et quels compromis je suis prĂȘt Ă  faire. . Les publicitĂ©s émissions de chasseurs d’appartement m’avaient fait reconnaitre les comportements de conseil que je recherchais ; j’ai vĂ©rifiĂ© sur le web, beaucoup de gens en Ă©taient satisfaits. Oui, il existe des agents immobiliers qui sont du cotĂ© des acheteurs vendeurs.

 

Comment ça s’est passĂ©, et qu’est-ce que j’ai apprĂ©ciĂ© au cours de la dĂ©marche ?

 

En cherchant sur Google, je suis tombĂ© sur Homelike Home ; my godness, une agence immobiliĂšre avec un vrai blog qui parle Ă  la premiĂšre personne ! Je trouve un post sur leur pire client de l’annĂ©e ; ok, ça m’intĂ©resse, il faut ĂȘtre assez intĂšgre pour oser raconter ça (le client est anonymisĂ©, bien sĂ»r). Bref, des passionnĂ©es qui bloguent, tout ça parle mon langage. En plus, il se trouve que c’est un cabinet fĂ©minin -cf le style la charte visuelle-, et ce n’est pas un secret : Ă  choisir, je prĂ©fĂšre les femmes.

J’ai donc pris contact avec l’agence en Novembre 2011, et j’ai Ă©tĂ© reçu rapidement. Objectif du premier rendez-vous : se renifler, et si ça colle, Ă©tablir un premier cahier des charges. J’ai rencontrĂ© Lara, une des deux boss de l’agence : trĂšs bon contact, un relationnel absolument cohĂ©rent avec le ton du blog, tout comme le petit bureau cosy et assez “girly”, incrustĂ© quelque part aux environs du mĂ©tro Bourse. Ca a l’air anecdotique, mais rencontrer des gens qui ont le mĂȘme style culturel que soi, ça rassure.

La suite, c’est une interview autour d’un cafĂ© whatelse : on discute de ce que je veux, mon projet, l’état du marchĂ©, etc. DĂšs ce premier RV, les quelques conseils m’ont permis de formaliser mes critĂšres de recherche -dĂ©couvrir que j’en avais, en fait- et de la blinde que ça risquait de coĂ»ter -connaissant l’enveloppe, je pouvais commencer Ă  dĂ©marcher les banques. Je dis “dĂ©couvrir mes critĂšres”, parce qu’en discutant, j’ai dĂ©couvert que tout le monde ne recherche pas comme moi une “ambiance de quartier sans parti pris sur la localisation”, ni un “2 ou 3 piĂšces calme et lumineux”. Apparemment, certains veulent aussi des appartements donnant au nord, sur une rue en particulier, et vibrant du bruit de Paris. C’est pas mon cas, mais au moins je sais quel sont les Ă©lĂ©ments structurant de ma recherche si je dĂ©cidais finalement de chercher par moi-mĂȘme.

Pris par une mission intense, j’ai laissĂ© s’écouler quelques mois avant de dĂ©clencher la recherche.

Fin mars, donc, reprise de contact et rendez-vous avec HLH pour signer leur license to kill : le mandat de recherche. Le deal est simple : l’agence a un contrat d’exclusivitĂ©, les “chasseresses” cherchent pour moi pendant 3 mois, et toucheront sur la vente si je signe une promesse durant cette pĂ©riode -une facture d’agence immobiliĂšre tout Ă  fait classique. Pour bien comprendre la notion d’exclusivitĂ©,  mĂȘme si c’est moi qui trouve un bien, l’agence touchera quand mĂȘme. Le mot d’ordre est donc : ne rien faire, simplement me tenir prĂȘt Ă  rĂ©agir rapidement si un appart m’intĂ©resse. Moi qui voulais dĂ©lĂ©guer, bingo.

Un mot sur l’équipe d’HLH. Ce n’est pas Lara mais une nouvelle collaboratrice, Audrey, qui a fait les recherches. Comment, me dis-je, on me fourgue une nouvelle ? Renseignement pris, voici le profil de la “nouvelle” : Ă  titre de loisirs, elle parcourt Paris Ă  la recherche de petits trĂ©sors architecturaux Ă  photographier, et colle tout ça dans un blog ici : EtSiOnSePromenaitAParis.com. Je rĂ©capitule : elle cherche des trĂ©sors architecturaux ET elle cherche mon appart. Elle parcourt les rues de Paris pour le plaisir. Je n’aurais jamais imaginĂ© avoir affaire Ă  quelqu’un de ce profil ; on est loin des agents immobiliers BTS-Vente-cravate-baratin que j’ai rencontrĂ© au cours de ma vie de locataire.

Passons Ă  la recherche proprement dite. HLH parle mon langage, le RSS : l’agence alimente un blog privĂ© sur laquelle elle me tient informĂ© de la traque. A chaque visite, photos de l’appart et de sa rue, analyse avantages/dĂ©savantages, comparaison vis-Ă -vis de mes critĂšres, plans. Et hop, dans mon flux RSS. (je suis notifiĂ© par mail, par ailleurs, vu la rĂ©activitĂ©). Pendant ce temps, moi je reste Ă  jouer Ă  la XBox dans mon canapĂ©. Bonus, je partage les liens avec ma famille pour discuter des appartements proposĂ©s. Je sais qu’Audrey a aussi visitĂ© plusieurs biens qui ne correspondaient pas, mais j’en ai pas entendu parler.

Au bout de 3 semaines, 4 apparts proches de mes critĂšres avaient Ă©tĂ© trouvĂ©s. J’ai kiffĂ© le 4e, les filles m’ont demandĂ© “on visite ?”, et je suis passĂ© voir dans la soirĂ©e (elles m’avaient briefĂ© sur la rĂ©activitĂ© nĂ©cessaire pour acheter Ă  Paris). Bonne surprise sur place : les photos et le blog avaient bien restituĂ© l’appart, c’était tout Ă  fait conforme Ă  l’idĂ©e que je m’en Ă©tait fait, j’ai dit “go”.

Trouver un appart : done.

La suite n’a pas Ă©tĂ© plus fatiguante. L’appart avait Ă©tĂ© dĂ©nichĂ© auprĂšs d’un particulier, par dĂ©finition moins “pro” qu’une agence. Je pense que le fait d’avoir eu affaire Ă  une professionnelle structurant la dĂ©marche et pouvant enchaĂźner trĂšs vite les Ă©tapes a beaucoup facilitĂ© le “verrouillage” du vendeur : pour lui aussi, ça se passait clĂ© en main. Audrey s’est chargĂ© de revenir dĂšs le lendemain pour les papiers, demander des justificatifs dont j’ignorais l’existence, et ma proposition fut transmise dans la foulĂ©e (conseillĂ© par HLH pour le prix jouable). Pendant ce temps, j’étais au boulot sur ma nouvelle mission et je ne perturbais pas mon client.

Pour l’acte de vente proprement dit, dĂ©roulement classique, plus d’intervention nĂ©cessaire de Homelike Home. Oh, et cĂŽtĂ© finance, tant qu’à dĂ©lĂ©guer, je suis passĂ© par CrĂ©dit Domus, un courtier en prĂȘt qu’on m’avait recommandĂ© (je recommande Ă  mon tour).

Bref, j’ai trouvĂ© un appart en 1 mois. Le projet le plus facile de l’annĂ©e, vous dis-je.


La leçon de l’Univers : tout n’est que vĂ©gĂ©tal

Pendant presque une année, de juillet 2010 à juin 2011, tout ce que je possédais tombait en carafe :

  • mon appart, prĂȘt Ă  ĂȘtre rĂ©parĂ© aprĂšs un dĂ©gĂąt des eaux vieux de deux ans, a subi un second dĂ©gat des eaux
  • mon aspirateur a cassĂ©
  • mon module 3G/wifi n’a jamais marchĂ©
  • mon dĂ©shumidificateur, pour assainir la salle de bain suite au premier dĂ©gat des eaux, est tombĂ© en panne en se prenant le second dĂ©gĂąt des eaux
  • mon mixeur m’a lĂąchĂ© Ă  la deuxiĂšme utilisation
  • je change deux ampoules de ma voiture, deux autres ne marchent plus
  • ma voile de kitesurf a subi 2 trous successifs en 3 sorties

Pour rĂ©soudre cette somme de problĂšmes, j’ai franchi plusieurs stades de maturitĂ© jusqu’à comprendre -roulements de tambours- une leçon de l’univers. Une vĂ©ritable quĂȘte initiatique.

J’ai d’abord adoptĂ© l’approche productive, en systĂ©matisant la rĂ©solution des problĂšmes. La systĂ©matisation a rendu le suivi des actions plus fiable, mais pas plus rapide. Puis j’ai dĂ©cidĂ© d’attaquer la somme de ces petites gĂȘnes comme un vrai problĂšme : on arrĂȘte tout et s’y consacre de maniĂšre exclusive. Rien n’a marchĂ©, mes tentatives de rĂ©paration Ă©chouaient et les appels aux SAVs s’enlisaient, sans compter les procĂ©dures de renvoi imbittables.

Semaine aprĂšs semaine, la lassitude m’a gagnĂ©. J’ai essayĂ© de faire le gros dos, de lĂącher prise sur ces broutilles -je ne recevais plus d’amis dans mon appart moisi, par exemple. Mais ça n’a rien rĂ©glĂ© : j’avais l’impression que ces petites choses dĂ©rĂ©glaient mon quotidien doucement mais sĂ»rement, et ça commençait Ă  me dĂ©primer. J’ai senti que l’Univers, avec une grande insistance, essayait de me dire quelque chose, qu’il soumettait Ă  ma comprĂ©hension une de ses Grandes Leçons.

Finalement, la Grande ComprĂ©hension est arrivĂ©e au printemps, lorsque je suis allĂ© Ă  la jardinerie. Je venais pour acheter un spatifillum -grande plante qui donne de superbes fleurs si vous ĂȘtes gentil avec elle- et au passage j’ai pris des fleurs, un citronier, un aloĂ« vĂ©ra, un petit palmier. Plein de choses vertes, en somme. Mon amie m’a posĂ© la question : “C’est pour les voir crever ou tu penses avoir le temps de les entretenir ?”. J’en suis pas Ă  ma premiĂšre plante, ni ma premiĂšre plante crevĂ©e, je savais donc Ă  quoi m’attendre -sans compter l’entretien limitĂ© du palmier et de l’aloĂ«.

Si vous achetez une plante, vous savez qu’elle aura besoin d’entretien pour vivre et vous procurer ce que vous attendez d’elle (embellir votre chez vous, sentir bon, croire que vous n’ĂȘtes pas seul, etc.). La luminositĂ© joue, il faut arroser prĂ©cisĂ©ment et avec rĂ©gularitĂ© selon l’espĂšce et la saison, et changer le pot de temps Ă  autre (voilĂ , vous avez l’étendue de mes connaissances en botanique). Si vous n’avez pas envie de prendre du temps pour vos plantes, n’en achetez pas. Elle vont mourir et leur petites feuilles rabougries vous feront vous sentir coupable. Le vĂ©gĂ©tal, c’est vivant.

Par opposition, j’associe les objets et appareils au minĂ©ral. Le minĂ©ral c’est la rĂ©manence, l’inusable. Un bon outil peut prĂ©venir un problĂšme pour toujours. Logiquement, en technicien, je m’équipe pour me faciliter la vie -une fois pour toute. Sauf que pas.

Les objets sont des vĂ©gĂ©taux aussi. Tout n’est que vĂ©gĂ©tal.

Tout demandera de l’entretien et de la surveillance sous peine de mourir :

  • ton appart
  • ton frigo
  • ton lave-linge
  • ton luminaire
  • ta voiture
  • ton lit
  • ton iPad

Des plantes, des plantes, des plantes. Soit tu es ok pour t’occuper d’eux, soit tu t’en achùtes pas.

C’était la grande leçon de l’Univers : mon problĂšme n’était pas que mes objets cassaient, mon problĂšme Ă©tait d’avoir des objets. Ou plus prĂ©cisĂ©ment, avoir des objets sans avoir prĂ©vu de temps pour m’occuper d’eux.

Aujourd’hui je me ressers toujours de cette mĂ©taphore vĂ©gĂ©tale pour toute acquisition : saurai-je l’entretenir ? J’ai envers tout objet une part de pacte : il embellit mon quotidien, je lui consacrerai du temps. Ai-je envie de m’encombrer de cette responsabilitĂ© ?


Open letter to the european rotaract board (or to all european rotaractors) (from a loving friend)

Dear 2010-2011 board,

You know that I love you guys.
Or may be you don’t remember when I told you, you were too drunk to remember, or I was too drunk to tell it explicitely, or I forgot to mention it ; however, here you know : I love you, and I miss you my friends. I want you to know that every one of you seems to me a key asset for your team : the one I worked with, of course, and those newcomers board I didn’t work with, I wish I had, after the various talk we had.

As a former board member I have some measure of what engagement you’ve jumped into this year. Enough to know that your role is hard, that it requires courage and heart, and a will for challenges. I think no european board before you had so many of these qualities. I admire every one of you as a friend, I admire you as a team. (I may even envy you for being part of such team).
So you got the point, I love you my friends. This message comes from a loving and admiring friend.

For the record, I have absolutely no idea what you’ve done this year, or how far your team has been, as I have mostly no contact with Rotaract since we met in Amsterdam in October 2010. So this message is written absolutely contextless.

And it’s with all that love and respect that I think I have to give you a feedback.

 

Technically, it’s not mine, it’s a feedback from my girlfriend.

You met Rebecca in Amsterdam. May be you talked with her. She’s smart, she spot the key points in no time in many situation. So I drove her to Amsterdam at the Rotaract European Meeting. She discovered the rotaractors and the week-end/convention stuff for the first time. We met the dozens, hundreds rotaractors gathered there. She saw everybody was engaged with passion for our cause : bring friendship and peace all over the world, or let’s say : changing the human world as a better, wherever we can. She felt their energy, their power, it raised her sense of engagement either.

So after we talked with people, got drunk, danced, smoked a junk or two, get diner at the Gala, as dessert was finishing, she raised an engaged question :
– “Is at all ?”
– “wtf ‘all’ ?” I replied
– “You just meet, drink, dance, and nothing more ?”
– “
” (me speachless)
– “You’re all gathered here, like 200 guys, for 3 days, willing to serve humanity, and you just dance, drink, talk ? Is that all about these week-ends ?”

It hits me.

Well, no, it’s not really “all”.
At the European Conventions, once per year, we organise a few workshops where everyone can attend. But only at the convention, and with little output I must admit.

And well, no, not for all of us. I was a Country Representative during 2 years, and then in the european board 1 year, so I know some work all along, at every week-end. The Country Rep’ meet, brainstorm, exchange on how to improve Rotaract, share experiences from their countries, all along the week-end. All right. But how many are we, the Board and the Rep’ ? less than 30. Over 200 to 300 total rotaractors attending such week-ends.

Rebecca is fucking right. We gathered 3 times per year a huge pack of powerful yet young people in the same place, originating from all over Europe and beyond, linked by friendhsip and the same values, willing to change the world as a better. I’m not sure so many good will and heart and intelligence from so many cultures are ever gathered in one event like this. And yet, we dance, talk, drink, eat. That is all.

So.
Here you got Rebecca’s feedback, her surprise : as a regular attender, she didn’t see anything meaningful built/shared/done. Hard to hear first, but I must admit now she had spot a key point, once again.

Again, it’s a blind post, i don’t know what you’ve done this year and maybe you have this all changed. But I think the question of the outcome of these weekends, for the so many attenders, is a key question.

 

This post was first purposed to be an email I was writing to you my beloved board. The ending lines looked like a challenge, something like «I love you so I have to tell you this because I think you can do something about it».

Then I realized I was just repeating the same mistake again : focussing on a few people, overloading them with responsability. You guys, plus the club hosting the event can’t “organize” 200 people to work together ; you just can give them space, time, and tools and let them share and build whatever they want. But at the end, the outcome is everybody’s job. Every Rotaractor coming to a Rotaract Event can do something about it.

So, you, there, the regular rotaractor reading this. Actually, this message goes to you. You’re going to the Rotaract European Convention in a few weeks. You’ll have a unique time with unbelievable people like you :

What will you build there, for the world to change ?

With all my love,

Guillaume


Conférence Agile France le 27 Mai : 2 sessions sur l'agile en projets courts, 1 sur la collaboration distante

3 sessions ont été acceptées à la Conférence Agile France :

La Pilule Rouge, des pistes pour la collaboration distante

j'avais joué cette session à l'Université du SI en Juillet dernier, puis à l'Agile Tour Lille. Ici il s'agira d'une version remaniée, et enrichie sur les moyens et les pratiques de communication adaptées à votre contexte. Depuis l'Open Space de Septembre sur la collaboration distante, j'étais impatient de présenter les nouvelles réflexions qui ont émergé, j'espÚre en restituer une version utile aux auditeurs.

Au passage, je me suis bien lùché sur le titre, à lire ici : http://conf.agile-france.org/sessions/4d950ae54ff6f70fc10006cf

Les deux autres sessions abordent la thématique des projets courts :

L'iPhonise et l'Agiliste, une histoire de couple

Jean-François Grang et moi reprenons cette session gay friendly, dĂ©jĂ  jouĂ©e Ă  l'Agile Tour Nancy, Ă  Paris, et presque jouĂ©e Ă  Softshake (faite en vidĂ©oconfĂ©rence, merci les grĂȘves d'avion, bilan naze pour tout le monde). Cette version sera raccourcie afin d'ĂȘtre plus sympa Ă  suivre et plus percutante. Elle parlera toujours de grandes gueules qui font des projets hypers courts et mettent sous pression une mĂ©thodo bien huilĂ©e.

Pitch ici : http://conf.agile-france.org/sessions/4d9506204ff6f70fc1000680

Comment réussir un projet Agile trÚs court ?

Suite du thĂšme des projets hyper courts.

Jonathan Scher et moi-self allons reprendre un retour d'expérience de projet mitigé (=foiré, selon mes critÚres), déjà présenté à Scrum Days Paris (je m'y perds un peu, dans toutes ces franchises agile...). Avec l'aide de nos collÚgues d'Octo, que nous remercions encore, nous présentons une version plus affinée que la derniÚre fois ; les octos nous ont permis de pousser la réflexion plus loin (vélocité, etc.), ou de redécouvrir ce que nous savions sous un angle nouveau.

Pourquoi cette session ? Les ratages arrivent aussi et nous voulons éviter à d'autres les embûches dans lesquelles nous sommes tombés. Nous pensons que ce contexte -un projet ultra-court délégué par un client-sera amené à se banaliser dans le futur (réactivité au marché, développement "on rails" ultra-rapide, etc). Nous espérons que cette session fera avancer le schmilblick et que les retours nous apprendrons beaucoup de choses.

Pitch là : http://conf.agile-france.org/sessions/4d984fd94ff6f74ad10001ad

... tout ça le 27 Mai, ce sera donc une grosse journée.

(avis aux commentaires : si quelqu'un a un avis sur mes titres de session, entre provoc et métaphore, j'ai l'impression qu'ils ne passent pas toujours, je ne sais pas trop s'ils attirent ou repoussent les personnes à qui ils sont destinée)


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